Avec Albertine en cinq temps – L’opéra, la soprano Monique Pagé renoue sur scène avec l’œuvre de Michel Tremblay; on se souvient de son émouvante interprétation d’Émilie Hudon dans l’opéra Nelligan, mis en musique par André Gagnon. Après ses débuts à l’Opéra de Québec, Monique Pagé a chanté plus d’une vingtaine de rôles de premier plan, notamment dans La bohème, Carmen, Faust, Le nozze di Figaro, Don Giovanni, La traviata, Die Zauberflöte, Così fan tutte et Alcina. Elle a chanté au Canada, en France, en Espagne, aux États-Unis, en Russie et au Moyen-Orient et collaboré avec des ensembles renommés tels l’Orchestre symphonique de Montréal, I Musici de Montréal, Chants Libres, l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre du Centre national des Arts, la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) et la Sinfonia de Lanaudière. Artiste accomplie à la musicalité raffinée, Monique Pagé est aussi une pédagogue inspirée qui sait communiquer sa passion aux jeunes chanteurs, notamment à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, où elle est professeure. Diplômée du Conservatoire de Musique et d’Art dramatique de Québec dans la classe de Jacqueline Martel-Cistellini, Monique Pagé est récipiendaire de nombreux prix, dont les Prix Raoul-Jobin, John-Newmark, Diana-Soviero, et Joseph-Rouleau. Elle s’est mérité à deux reprises le Prix de scène du Gala d’Excellence des arts et de la culture de Québec.