Chanteuse louée pour sa « vertigineuse alchimie vocale » (Adam Scime, Musicworks) et interprète-créatrice « d’une polyvalence époustouflante » (Organ), Sarah Albu passe avec aisance d’une forme ou d’un genre à l’autre, au gré de ses collaborations.
Soliste très active en musique nouvelle et expérimentale, en musique du XXe siècle, en musique de chambre de même qu’en improvisation libre, l’artiste se produit dans des contextes divers qui vont de la musique traditionnelle balkanique à la polyphonie ancienne, en passant par le film et les jeux vidéo, la musique bruitiste (noise) et le rock psychédélique. Sa pratique touche la voix, le mouvement, la performance et les éléments spatiaux et visuels avec un mélange de curiosité et de nostalgie.
Son premier album solo, une production indépendante, est paru en 2013. Sarah est membre fondatrice du collectif vocal Phth et collabore régulièrement avec des artistes travaillant dans la vidéo, le théâtre, l’installation, l’art textile, la danse contemporaine et l’art numérique. Elle a créé plusieurs oeuvres et rôles d’opéras contemporains en étroite collaboration avec les compositeurs, compositrices et les artistes médiatiques, participé à l’enregistrement de nombreux albums et signé la conception sonore de projets variés (danse, théâtre, vidéo). L’année 2023 a marqué la sortie de son intégrale des oeuvres vocales de Gayle Young, composées entre 1978 et 2021. Ses fréquentes collaborations avec Paramirabo ont débuté en 2011.