Le pianiste londonien Julius Drake se spécialise en musique de chambre, collaborant avec nombre d’artistes lyriques et d’instrumentistes les plus accomplis, tant en récital que sur disque. Il se produit dans tous les grands centres musicaux, dont plus récemment aux festivals Schubertiade, Tanglewood, d’Édimbourg, de Munich, de Salzbourg ; au Carnegie Hall et au Lincoln Centre de New York ; au Concertgebouw d’Amsterdam ; au Théâtre du Châtelet à Paris ; au Musikverein et au Konzerthaus de Vienne ; puis au Wigmore Hall et aux BBC Proms à Londres.
Directeur du Perth International Chamber Music Festival en Australie de 2000 à 2003, Julius Drake a aussi agi en tant que directeur musical pour le Journal d’un disparu de Janácek, une production de Deborah Warner qui a tourné à Munich, Londres, Dublin, Amsterdam et New York. La passion de M. Drake pour la mélodie l’a conduit à élaborer des séries de concerts pour le Wigmore Hall de Londres (mélodies de Britten et de Schubert, mélodies des années 90), la BBC (intégrale des mélodies de Fauré) et le Concertgebouw d’Amsterdam (mélodies de Brahms).
Une série de récitals consacrée à la mélodie, « Julius Drake and Friends », a lieu dans le Middle Temple Hall de Londres, un lieu historique où Julius se produit avec des artistes exceptionnels tels Thomas Allen, Olaf Bär, Ian Bostridge, Phillip Langridge, Jonathan Lemalu, Amanda Roocroft et Willard White.
Monsieur Drake fréquente assidûment les festivals internationaux de musique de chambre et donne de nombreuses classes de maître, plus récemment à Amsterdam, Baden bei Wien, Graz et Oxford. En 2006, il a été invité à siéger sur le jury du concours international de piano de Leeds, en Angleterre.
Parmi ses plus récents enregistrements, mentionnons Mahler, Schumann et Haydn avec Alice Coote ; Charles Ives avec Gerald Finley ; de la mélodie française avec Lynne Dawson ; des sonates pour violoncelle de Schoeck avec Christian Poltera ; La Bonne Chansonde Fauré avec Ian Bostridge et le Belcea Quartet ; Des Knaben Wunderhornde Mahler avec Christianne Stotijn ; puis deux disques, « Live à Wigmore » et de chant espagnol, avec Joyce Didonato.