Description
Accompagné au luth ou au théorbe, l’air de cour, du moins l’air sérieux, demeure au long du XVIIe siècle le véhicule privilégié des délicatesses de l’âme. L’air sérieux met en musique un poème galant, élégiaque, plaintif, spirituel ou gentiment érotique ; l’expression en est élégante, fraîche, intime et les accents de la prosodie en guident le rythme. Plusieurs dizaines d’auteurs, la plupart resté anonymes, ont été mis à contribution au cours du XVIIe siècle. Parmi les plus prolifiques compositeurs d’airs de cour figure sans conteste Sébastien Le Camus, également gambiste, virtuose et théorbiste. Michel Lambert est l’exact contemporain de Le Camus. Mettant en musique quelques dizaines de poètes précieux, Lambert laisse près de 300 airs de cour.
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