Description

Les romantiques allemands ne se privent pas de nous le raconter : le bonheur du renouveau n’est que le début du cycle, mais la roue du destin tourne. Les lieder, de Schubert à Wolf, révèlent à proprement parler le XIXe siècle romantique, de ses racines dans les «Lumières» jusqu’à l’amorce de la modernité. Le lied comme un aphorisme sans dogme, sans plan, passe comme un éclair, un regard, comme l’air du jour, à partir d’un rien d’un petit chagrin, d’une brève angoisse, d’un sourire, d’un rayon de soleil, d’un chant d’oiseau. Le lied, né autour du piano-roi et de la voix pour le dire, est ce confident du Moi le plus intime pour communiquer notre errance dans le monde.