Description
La Russie du XIXe siècle fut le théâtre de bien des révolutions tant dans le domaine politique, militaire, économique qu’artistique. L’impulsion donnée par Pouchkine en littérature fera naître les Gogol, Dostoïevski et Tolstoï, pour ne nommer que ceux-là. Avec l’avènement de la libéralisation des classes après l’ère de la grande Catherine, une certaine bourgeoisie prend goût à la musique. À l’exemple des autres pays, les gazettes musicales se mettent à apparaître. On n’y publie surtout que des arrangements de mélodies populaires.
C’est dans ce contexte que Balaïev, un éditeur influent, fonde une série de concerts se tenant chez lui et qui auront lieu chaque second vendredi. Naturellement, la série porte illico le nom des Vendredis. On y entendra le répertoire des maîtres du passé certes, mais également les créations plus modernes de partout. Bien des amis de Belaïev participent à ces soirées. Borodine y tiendra parfois l’alto, par exemple, Liadov ou Glazounov le violon et, bien sûr, le maître de maison se produira également, dans une atmosphère proche de celle des salons parisiens de quelques années plus tôt où s’exécutaient les Chopin et Liszt.
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