Description

Les œuvres des dernières années de Mozart sont assez singulières : épurées, subtiles et délicates, pleines de nostalgie, elles semblent appartenir à un autre monde, irréel, éthéré. Mozart, après une période de développement formel sans précédent au milieu des années 1780, adopte tout à coup, vers la fin de la décennie, un style de composition se détournant délibérément du style dramatique et majestueux qui avait caractérisé les compositions des années précédentes. En réalité, c’est cette retenue même qui leur donne une émotion presque déchirante.

Ludwig Sémerjian poursuit ici son intégrale des Sonates de Mozart sur instruments d’époque. Il joue ici sur un pianoforte Nannette Streicher, née Stein, de 1804, dont le timbre pur et léger reflète parfaitement l’inspiration subtile et raffinée des dernières œuvres pour piano de Mozart.