Description

Des deux côté des Carpates, au tournant du XXe siècle, le répertoire du violon a connu une floraison d’une richesse exceptionnelle. En Bohème, Antón Dvořák et, dans une moindre mesure Joseph Suk ont écrit pour lui des pages qui n’ont pas tardé à devenir les incontournables du répertoire. Moins connues que celles de Dvořák, les pages que le compositeur morave Leoš Janáček confie à cet instrument sont marquées au sceau d’une personnalité tout aussi inclassifiable qu’attachante. Sur l’autre versant du massif montagneux, Karol Szymanowski suit d’abord les traces de Scriabine et de Richard Strauss, avant de se créer un langage personnel dans lequel le violon occupe une place de prédilection.