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Denise Djokic

La violoncelliste Denise Djokic est absolument étonnante. Petit bout de femme d’une désarmante simplicité, la jeune musicienne n’en est pas moins reconnue sur la scène internationale pour les puissantes sonorités qu’elle tire de son instrument.

Bien qu’encore dans la vingtaine, Denise Djokic a remporté des prix et des distinctions que pourraient aisément lui envier des musiciens ayant le double de son âge. En plus d’avoir été invité à jouer à l’occasion de la remise des prix Grammy en 2002, Denise Djokic comptait parmi les « 25 Canadiens qui changent le monde » du magazine McLean, et était nommée l’une des « 25 Femmes les plus puissantes au Canada » par la publication Elle. La violoncelliste fut aussi le sujet de Seven Days and Seven Nights, un documentaire de Paul Kimball, diffusé sur la chaîne BRAVO. Elle a donné de nombreuses entrevues à la radio, notamment dans le cadre de l’émission All Things Considered, produite par NPR, la radio publique des États-Unis. Denise Djokic a également été conférencière à l’occasion du colloque Women in Leadership à l’Université Queens de Kingston (Ontario).

À l’automne 2008, Denise Djokiclançait Benjamin Britten – Three Suites for Cello un premier album sous étiquette ATMA Classique, qui fut salué par les plus grands critiques canadiens. Par ailleurs, la violoncelliste collabore régulièrement avec deux autres artistes figurant au catalogue ATMA : le chef Yannick Nézet-Séguin – avec qui elle a joué l’exigeant concerto pour violoncelle et orchestre de Prokofiev – et le pianiste David Jalbert. Avec ce dernier, elle forme un duo qui connaît un grand succès à la scène comme sur disque.

Dotée d’un talent musical exceptionnel, Denise Djokic « est tombée dedans quand elle était petite ». Née dans une famille de musiciens qui a toujours soutenu son choix de carrière, la petite Denise a 4 ans lorsqu’elle se met au piano et au violon. Ce n’est qu’au début de l’adolescence, à l’incitation d’un oncle violoncelliste, que Denise s’initie au violoncelle. En peu de temps, la jeune fille découvre sa profonde affinité avec ce nouvel instrument ; dès lors, le violoncelle devient son instrument de prédilection et sa passion.

Installée à Boston aux Etats-Unis, Denise Djokic passe plus de la moitié de l’année à voyager. Jonglant avec un horaire de musicienne professionnelle des plus chargés, elle réussit à composer avec sa vie de nomade en saisissant toutes les occasions de cuisiner – son coq au vin est, paraît-il, formidable – de préférences des mets délicieusement nourrissants. Denise met aussi à contribution son penchant et son talent pour le design d’intérieur en réaménageant le mobilier des chambres d’hôtel ! « Quand on passe tant de temps loin de chez soi, dit-elle, la chambre d’hôtel fait office de studio de pratique et de logis. C’est donc extrêmement important de s’y sentir à l’aise. »

Au cours des prochains mois, la violoncelliste se produira en concert à Toronto, Winnipeg, Montréal, Halifax, San Diego et Tucson. On l’entendra aussi en Allemagne avec la Aachen Symphony et fera ses débuts new-yorkais au Town Hall avec le Philarmonic Orchestra of the Americas.

L’événement le plus attendu en 2009 en est un pour lequel Denise Djokic n’a encore jamais répété… Son mariage sera célébré à la maison familiale des Djokic, au bord de la mer en Nouvelle-Écosse.
Luisa Trisi
Traduit par Marie-Élizabeth Roy

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