Description
Après le succès de son album primé, La Peste, l’ensemble Les Barocudas, qui joue sur instruments d’époque, revient avec Basta parlare ! (Assez parlé), un programme qui explore le style musical dynamique et expérimental qui a balayé l’Italie du XVIIe siècle, en particulier les œuvres qui mettent en valeur le violon et la flûte à bec.
Au trio des Barocudas, composé de Marie-Nadeau Tremblay (violon), Tristan Best (viole de gambe) et Nathan Mondry (orgue), s’ajoute les musiciens invités Vincent Lauzer (flûte à bec), Antoine Malette-Chénier (harpe baroque), Hank Knox (clavecin) et Matthias Soly-Letarte (percussions). Basta parlare comprend des œuvres de compositeurs baroques italiens, dont Dario Castello, Giovanni Legrenzi, Tarquinio Merula et Biagio Marini, entre autres, dont la musique était considérée comme presque radicale à l’époque.
« Lorsque Vincent Lauzer et moi avons pensé à faire un album ensemble, nous savions dès le départ que nous voulions nous concentrer sur la musique de l’Italie du XVIIe siècle, notre répertoire de prédilection », raconte Marie Nadeau-Tremblay. « Aucune autre discussion n’était nécessaire : nous étions déjà parvenus à un consensus san rien nous dire. Les amateurs de musique italienne du XVIIe siècle partagent un je ne sais quoi de presque spirituel qui les rapproche – et les sépare. Nous avons une entente tacite. »
« Le XVIIe siècle a été une période d’exploration, d’invention et de recherche dans toutes les disciplines, y compris en musique », explique Mme Nadeau-Tremblay. « La musique vocale, qui avait longtemps dominé le devant de la scène, a commencé à faire place à des formes instrumentales techniquement complexes qui convenaient mieux à ce nouveau paradigme – une musique axée sur la virtuosité et le lyrisme. D’où le titre de cet album, Basta parlare ! qui signifie « assez parlé ! ».
